lundi 3 mai 2010

90. Prose apocalyptique.

J'aimerais faire entendre ma prose apocalyptique.

Nous sommes en 2021. Les choses, qui ne pouvaient qu'empirer, empirèrent en effet – furent, nous sommes précis au cœur des désastres, terribles. Parlons économie : l'agriculture ne fut plus rien. L'industrie ne périclita pas. On s'étonna, un jour de ne plus entendre parler de fermeture d'usines. Plus rien n'était à fermer. Restèrent les fonctionnaires et les services. Occupés à ne rien produire, il ne virent rien (certains, encore coquets, ne voient toujours rien). Le taux de chômage est de 8%. Le taux non-modifié est de 19%.

Un miracle a lieu chaque jour : personne ne se demande comment si peu de gens payés à ne pas produire font vivre autant de chômeurs.


La couleur de peau et la religion définissent ce que nous sommes...

[à poursuivre]

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