La récurrence des motifs, que les dalles blanches cèdent aux dalles noires, les escaliers, les croix cernées, bouclées, les pavés où passeront tours et fous, losanges, rosaces : certes, où nous vivons, ce qui se présente à nous, s'agencent parfois selon des branches, des rayons, les fûts, les allées d'un jardin, l'harmonie des répétitions et des agencements. Mais ce que dessine le pavage ne forme pas un labyrinthe. Les dalles tournent, et ne nous mènent (ni nous détournent) vers un quelconque centre, d'où le labyrinthe serait visible, dont la contemplation serait heureuse. Les escaliers s'arrêtent ; le terme n'est pas un début. Les rayons ne partent d'aucun centre.
Les suites de blanc et de noir, et les motifs qu'ils semblent susciter sont de notre fait, le surplomb vers lequel nous sommes guidés, qui ne nous est pas révélé sont pareillement nôtres. Et le but et le cœur que nous découvrons étaient en nous. Nous produisons un monde dans lequel nous prétendons évoluer, dont nous disons interpréter les symboles. Le monde n'est pas un pavage.
Une réaction, qui s'apparente à la folie, perçoit des décisions et des harmonies, perçoit comme noirs et blancs, des mouvements qui, hors de toute cause, ne sont pas même des symptômes.
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