On s'étonne qu'une enfance et qu'une adolescence aient précédé tout cela. Nous aimons les signes, dès qu'ils marchent, que de blanches fleurs poussent sur leur passage, que le vol des oies s'infléchisse, les orages deviennent plus violents, se calment. Nous aimons les enfances monstrueuses, la cruauté qui très tôt apparaît. Ce n'est pas une enfance et une adolescence que nous attendons, mais leur vie de héros, de tyran réduite, résumée, qui n'attend que de se développer, qui n'offrira rien que ce qu'elle n'offre déjà. Nous sommes, bien sûr, toujours déçus, de la platitude de ces enfances pareilles à mille, à l'absence de crise. Nous voyons des pères absents et sévères, des mères distantes ou aimants. Et ensuite ?
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