Son ronron, c'était ces phrases cadencées, justes souvent, aux temps ingénieux, aux équilibres rarement précaires, le départ entre bien et mal, entre utile et nuisible était fait, les métaphores venaient décorer un texte superbe, si attendu pourtant, exprimé mille fois, de manière plus séduisante peut-être, lorsqu'il parlait, et que l'injustice et l'incertitude étaient congédiées. Nous étions tranquilles alors. Nous pouvions patienter. Les mauvaises décisions ne se confondaient pas avec ce qu'il proposait. Ce qui nous séduisait ne nous surprenait jamais. Nous l'écoutions peu d'ailleurs, nous savions non pas ce qui était bon pour nous, mais qui déciderait ce qui était bon.
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