Chiffres.
Il est la fleur qu'encadrent d'autres fleurs : zéros comme autant de roses, chiffres, lourdes corolles n'existant qu'en bouquets. Les pour cents sont des boutures ; hausses et baisses dans le vent...
Un chiffre n'est qu'un angle pour apercevoir le réel. Changeons d'angle, le chiffre a crû. Ne disons pas que l'angle a changé.
Le chiffre est l'oiseau des augures.
Il est glaise.
Tendre, plastique, il s'est offert à Julien comme à d'autres. Gonflé, tassé, suave et tendre...
Il est troupeau.
Matériau, fleur, lunette, l'oie et son jars ; relatif, absolu, en pour cent, variant, stable. Je dirai mille exemples : la délinquance baisse, mais les violences faites aux personnes augmentent ; parlons-nous de sympathisants ou de militants ? ; politique du chiffre ; les taux de croissance surévalués créent des taux de croissances supérieures aux vraies estimations ; assiette (recouvrement) ; le nombre de chômeurs diminue puisqu'ils sont rayés des listes.
Et quand les taux sont à cent, restent les niches.
En parlant avec Julien, nous n'évoquions pas la seule politique politicienne (entendons par là la politique dénoncée par ceux qui n'exercent pas le pouvoir, ou l'éventuelle politique d'opposants bientôt élus).
Qu'est-ce qu'un monde dont tout phénomène n'a que deux plans d'existence ; son existence microcosmique (Michel, récemment licencié et objet de reportage sur telle chaîne, posant sa question à tel candidat) aussi inutile que nuisible ; son existence macrocosmique (Michel se mêlant au million de Michel lesquels sont sans doute huit-cents mille ou un virgule deux million), n'étant plus rien.
Monde malade aux mille symptômes, aux vérités inépuisables autant qu'évidentes et contradictoires ; monde où chaque politique, brassant milliards, lois, plans est d'une efficacité incontestable que rien ne prouve, sans cause donc ; dont les causes multiples n'agissent pas ; monde également meilleur ou désastreux ; montagne de raisons, d'explications.
Julien président offrait ressac de chiffres, courbes à interpréter. N'était rien qu'un chiffre mille fois commenté en mille sens différents, parfois n'étant rien, subissant.
Qu'était-il dans un chômage diminuant, un PIB plus haut que ce qu'annonçaient (certaines) prévisions ? Une éventualité presque envisageable.
La petite quarantaine de morts au réveil fut un autre aliment.
Il est la fleur qu'encadrent d'autres fleurs : zéros comme autant de roses, chiffres, lourdes corolles n'existant qu'en bouquets. Les pour cents sont des boutures ; hausses et baisses dans le vent...
Un chiffre n'est qu'un angle pour apercevoir le réel. Changeons d'angle, le chiffre a crû. Ne disons pas que l'angle a changé.
Le chiffre est l'oiseau des augures.
Il est glaise.
Tendre, plastique, il s'est offert à Julien comme à d'autres. Gonflé, tassé, suave et tendre...
Il est troupeau.
Matériau, fleur, lunette, l'oie et son jars ; relatif, absolu, en pour cent, variant, stable. Je dirai mille exemples : la délinquance baisse, mais les violences faites aux personnes augmentent ; parlons-nous de sympathisants ou de militants ? ; politique du chiffre ; les taux de croissance surévalués créent des taux de croissances supérieures aux vraies estimations ; assiette (recouvrement) ; le nombre de chômeurs diminue puisqu'ils sont rayés des listes.
Et quand les taux sont à cent, restent les niches.
En parlant avec Julien, nous n'évoquions pas la seule politique politicienne (entendons par là la politique dénoncée par ceux qui n'exercent pas le pouvoir, ou l'éventuelle politique d'opposants bientôt élus).
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Qu'est-ce qu'un monde dont tout phénomène n'a que deux plans d'existence ; son existence microcosmique (Michel, récemment licencié et objet de reportage sur telle chaîne, posant sa question à tel candidat) aussi inutile que nuisible ; son existence macrocosmique (Michel se mêlant au million de Michel lesquels sont sans doute huit-cents mille ou un virgule deux million), n'étant plus rien.
Monde malade aux mille symptômes, aux vérités inépuisables autant qu'évidentes et contradictoires ; monde où chaque politique, brassant milliards, lois, plans est d'une efficacité incontestable que rien ne prouve, sans cause donc ; dont les causes multiples n'agissent pas ; monde également meilleur ou désastreux ; montagne de raisons, d'explications.
Julien président offrait ressac de chiffres, courbes à interpréter. N'était rien qu'un chiffre mille fois commenté en mille sens différents, parfois n'étant rien, subissant.
Qu'était-il dans un chômage diminuant, un PIB plus haut que ce qu'annonçaient (certaines) prévisions ? Une éventualité presque envisageable.
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La petite quarantaine de morts au réveil fut un autre aliment.
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