Était-il moins sensible aux coups reçus ? S'était-il cuirassé ? Rien de ce que nous appelons résistance ne s'était développé en lui. Les coups portaient, n'étaient pas moins mortels, n'étaient pas accueillis avec indifférence, touchaient encore.
Ce qui était, cependant s'était modifié. Ce n'était pas la sensibilité qui diminuait, les résistances, qui augmentaient, ou l'armure naturelle qu'apportent les épreuves, les souffrances au pouvoir, d'être vu et d'être impuissant, d'assister à tout ce que l'on devait accomplir et qu'on n'a pas fait, la prise sur les hommes et sur le monde qui manquait, les injures répétées. Nous souffrons pour des raisons diverses, et diversement, et ce que disent les horoscopes, les promesses liées à l'amour, la santé, le travail s'applique à nous d'une manière qui n'est pas unie. Ceux dont le pouvoir engloutit tout et répond de tout sont également frappés. La souffrance disparaît devant le pouvoir. Le deuil s'efface devant les responsabilités, les mots à choisir et prononcer, les couronnes barrées de rubans et les messes à Notre-Dame, la sympathie et les succès qu'impliquent la mort d'un père, d'une femme, le respect et le rang qui l'emportent sur tout. Est-on malade ? Les puissances s'infiltrent plus sûrement que la maladie, maintiennent celui qui n'a plus d'os ni de muscle, dont la prostate gonfle et se creuse. L'amour est offert par chaque secrétaire.
Ou frappe-t-on ? Le corps n'a pas diminué mais ses organes n'occupent pas les même place. Il n'a pas durci mais s'est modifié. Il a trouvé d'autres lieux où pousser. Ils ne comprennent pas qui frappe, où il frappe, sinon que des corps et des veines ont accueilli les coups, d'autres poumons.
Qu'est-ce que cette douleur qui s'épanouit ? Qui fond autant qu'elle s'infiltre, disparaît par moment et devient le corps qu'elle a frappé ? Quand son père meurt, quand son époux part, que le cœur cède et qu'on se réveille, une fois encore, vêtu de blanc, que les discours charrient et utilisent, convertissent même, aorte, époux, caveaux blancs, tâches noires et brunes.
Souffre-t-on ?
Ce qui était, cependant s'était modifié. Ce n'était pas la sensibilité qui diminuait, les résistances, qui augmentaient, ou l'armure naturelle qu'apportent les épreuves, les souffrances au pouvoir, d'être vu et d'être impuissant, d'assister à tout ce que l'on devait accomplir et qu'on n'a pas fait, la prise sur les hommes et sur le monde qui manquait, les injures répétées. Nous souffrons pour des raisons diverses, et diversement, et ce que disent les horoscopes, les promesses liées à l'amour, la santé, le travail s'applique à nous d'une manière qui n'est pas unie. Ceux dont le pouvoir engloutit tout et répond de tout sont également frappés. La souffrance disparaît devant le pouvoir. Le deuil s'efface devant les responsabilités, les mots à choisir et prononcer, les couronnes barrées de rubans et les messes à Notre-Dame, la sympathie et les succès qu'impliquent la mort d'un père, d'une femme, le respect et le rang qui l'emportent sur tout. Est-on malade ? Les puissances s'infiltrent plus sûrement que la maladie, maintiennent celui qui n'a plus d'os ni de muscle, dont la prostate gonfle et se creuse. L'amour est offert par chaque secrétaire.
Ou frappe-t-on ? Le corps n'a pas diminué mais ses organes n'occupent pas les même place. Il n'a pas durci mais s'est modifié. Il a trouvé d'autres lieux où pousser. Ils ne comprennent pas qui frappe, où il frappe, sinon que des corps et des veines ont accueilli les coups, d'autres poumons.
Qu'est-ce que cette douleur qui s'épanouit ? Qui fond autant qu'elle s'infiltre, disparaît par moment et devient le corps qu'elle a frappé ? Quand son père meurt, quand son époux part, que le cœur cède et qu'on se réveille, une fois encore, vêtu de blanc, que les discours charrient et utilisent, convertissent même, aorte, époux, caveaux blancs, tâches noires et brunes.
Souffre-t-on ?
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