Le Parti Socialiste Démocrate était étonnant lorsque Julien le prit. Les assemblées de notables. Les notables qui décident de tout et mêlent à tout les considérations métaphysiques et locales. Les ambitions qu'il ne fallait pas afficher, auxquelles on ne pouvait renoncer, une semaine, sans se suicider.
La formation du cabinet à venir réglait la vie du Parti. Il n'était pas difficile de devenir ministre, ni même de le rester. Mais accéder au pouvoir puis l'exercer, ce qui demandait, outre la stabilité, la réunion d'un nombre important d'amis et de valets dans ce cabinet, demandait le soutient du Parti, donc des notables qui ne soutenaient pas. Ils disposaient. Flatter, promettre, s'engager n'était rien. Il fallait équilibrer Les forces et ne soumettre personne, moins synthétiser qu'anesthésier pour un temps, en sachant que rien n'était stable plus d'un an, que d'autres baronnies désiraient parler, partant, régner.
Tous les ans, nous réunissions le ban et l'arrière-ban des démocrates. C'étaient les libéraux, les sociaux, les rénovateurs, les fondamentalistes, les modernes, les gestionnaires, les garants des libertés fondamentales, les radicaux, fort sympathiques, tous, aimant à se scandaliser, n'étant jamais sots, absurdes, ni ridicules, discourant avec intelligence, intéressants, fins et justes, chacun sachant convaincre, proposer, former un nouveau cabinet, se neutralisant tous. Lorsqu'une majorité était presque constituée et qu'il ne manquait qu'une voix, qu'un siège, c'était les anticléricaux, ils existaient encore, que l'on faisait venir. Ils étaient souvent la vie qui manquait au partie. Ils avaient plus d'entrain que de force, plus d'idées que projets, étaient sympathiques à tous.
Tous exécraient la liturgie parce qu'ils la pratiquaient.
La formation du cabinet à venir réglait la vie du Parti. Il n'était pas difficile de devenir ministre, ni même de le rester. Mais accéder au pouvoir puis l'exercer, ce qui demandait, outre la stabilité, la réunion d'un nombre important d'amis et de valets dans ce cabinet, demandait le soutient du Parti, donc des notables qui ne soutenaient pas. Ils disposaient. Flatter, promettre, s'engager n'était rien. Il fallait équilibrer Les forces et ne soumettre personne, moins synthétiser qu'anesthésier pour un temps, en sachant que rien n'était stable plus d'un an, que d'autres baronnies désiraient parler, partant, régner.
Tous les ans, nous réunissions le ban et l'arrière-ban des démocrates. C'étaient les libéraux, les sociaux, les rénovateurs, les fondamentalistes, les modernes, les gestionnaires, les garants des libertés fondamentales, les radicaux, fort sympathiques, tous, aimant à se scandaliser, n'étant jamais sots, absurdes, ni ridicules, discourant avec intelligence, intéressants, fins et justes, chacun sachant convaincre, proposer, former un nouveau cabinet, se neutralisant tous. Lorsqu'une majorité était presque constituée et qu'il ne manquait qu'une voix, qu'un siège, c'était les anticléricaux, ils existaient encore, que l'on faisait venir. Ils étaient souvent la vie qui manquait au partie. Ils avaient plus d'entrain que de force, plus d'idées que projets, étaient sympathiques à tous.
Tous exécraient la liturgie parce qu'ils la pratiquaient.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire