Une crise ne se résout que dans son paroxysme avait-on dit. Il avait entendu ce bruit qui passait dans les couloirs, que de jeunes gens disaient, que murmuraient ceux qui savaient. Les émeutes et les flammes. Tout cela pourrissait. Personne du cabinet n'avait été cynique, n'avait attendu que la peur ne soit là avant d'être l'ordre et la tranquillité et d'envoyer la police. On ne pensait pas aux élections, aux taux et aux courbes, seulement aux feux qui ne s'éteignaient pas, à la haine qui, de même, croissait encore et entraînait tout. La crise se résoudrait-elle lorsque une violence inconnue apparaîtrait ?
Le paroxysme était là : des centaines de jeunes gens, de voitures brûlées, l'inquiétude qui, depuis vingt ans n'avait pas été si puissante, des troupes d'occupation.
La crise se résoudrait bien, dans son paroxysme et dans une situation qu'on ne vit jamais : vingt mort, la démission d'un ministre d'État.
Le paroxysme était là : des centaines de jeunes gens, de voitures brûlées, l'inquiétude qui, depuis vingt ans n'avait pas été si puissante, des troupes d'occupation.
La crise se résoudrait bien, dans son paroxysme et dans une situation qu'on ne vit jamais : vingt mort, la démission d'un ministre d'État.
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