Il en avait trop vu. N'entendons pas par là qu'en lui la nausée montait ; qu'une envie de cure, la montagne et le désert, les paumes tournées vers qui les voit où qu'elles se tournent, d'oiseaux et de vues, vers quoi se tourner, méditer ; qu'il attendait de trouver où s'asseoir, quelle margelle, quel cloître où scruter les oiseaux ; inversement ne pensons pas qu'il n'était plus que cynisme, les fins pour lesquelles les moyens devaient tourner et s'emboîter, que les considérations seulement logiques gagnaient son cœur.
Les flots qui montaient n'avaient plus de cœur à submerger, d'ailleurs ne montaient plus. C'était des apparences de cynisme. Il avait eu du talent, de la chance, et c'était à présent l'heure des désastres. Il avait vu ce qu'il était possible de voir, n'était plus qu'impuissant. Le ronron continuait. La conviction (pas même de la conviction altruiste et généreuse, qui n'avait pas vécu le temps d'un mandat) même égoïste n'était plus. Le désert gagnait l'amertume, la faiblesse, les basses intentions, qui avaient eux-mêmes été jadis le désir et la puissance.
Qu'il en ait trop vu n'avait rien à voir avec l'expérience, la connaissance du monde qui gagnait et promettait sagesse, solution, désirs et bientôt certitudes d'œuvrer pour le bien ou du moins l'efficacité.
Qu'il ait trop vu n'augmentait que son impouvoir. Les choses passaient. Tout demeurait de l'ordre du constat. C'était un constat qui servit peut-être jadis, offrit sans doute une connaissance, une manière de tenir le monde, fut un échec mais une leçon. Le point de poussière qui s'était posé (les choses ou nous-mêmes changeâmes) ne lui apparaissait plus, ou l'ombre qui tournait. Les conséquences sont tirées.
C'était une face de carême, qui faisait semblant de croire à ce qu'elle avait dit un jour et dont le souvenir était resté, pauvres sourires, pauvres discours, solitude de roi dans de trop beaux appartements et pour de trop vieilles raisons, qui tiendrait son rôle pourtant, sans qu'elle même ne le sache. Il était moins que triste.
Les flots qui montaient n'avaient plus de cœur à submerger, d'ailleurs ne montaient plus. C'était des apparences de cynisme. Il avait eu du talent, de la chance, et c'était à présent l'heure des désastres. Il avait vu ce qu'il était possible de voir, n'était plus qu'impuissant. Le ronron continuait. La conviction (pas même de la conviction altruiste et généreuse, qui n'avait pas vécu le temps d'un mandat) même égoïste n'était plus. Le désert gagnait l'amertume, la faiblesse, les basses intentions, qui avaient eux-mêmes été jadis le désir et la puissance.
Qu'il en ait trop vu n'avait rien à voir avec l'expérience, la connaissance du monde qui gagnait et promettait sagesse, solution, désirs et bientôt certitudes d'œuvrer pour le bien ou du moins l'efficacité.
Qu'il ait trop vu n'augmentait que son impouvoir. Les choses passaient. Tout demeurait de l'ordre du constat. C'était un constat qui servit peut-être jadis, offrit sans doute une connaissance, une manière de tenir le monde, fut un échec mais une leçon. Le point de poussière qui s'était posé (les choses ou nous-mêmes changeâmes) ne lui apparaissait plus, ou l'ombre qui tournait. Les conséquences sont tirées.
C'était une face de carême, qui faisait semblant de croire à ce qu'elle avait dit un jour et dont le souvenir était resté, pauvres sourires, pauvres discours, solitude de roi dans de trop beaux appartements et pour de trop vieilles raisons, qui tiendrait son rôle pourtant, sans qu'elle même ne le sache. Il était moins que triste.
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