Partie II.a. Le symptôme parle devient Partie III. Grains, creuses et vides.
3 termes ? 4 ? Autres termes envisageables.
3 termes ? 4 ? Autres termes envisageables.
Partie III.
Grains, creuses et vides.
(Mélanges offerts à Julien Queuille.)
« Il n’est aucun problème qu’une absence de décision ne puisse résoudre. »
Henri Queuille.
La tradition des mélanges offerts veut que le destinataire soit techniquement vivant. Il doit par ailleurs sourire et acquiescer en souriant. Julien est mort le ** ** **.
Il a passé ses derniers instants en compagnie d'une sœur, d'une ancienne épouse. D'autres amis veillaient, plus loin. Son énergie et son intelligence n'étaient pas intactes. Il croyait en Dieu : la douleur et les frissons ajoutaient à la peur de mourir la peur de se trouver devant un juge qui lui reprocherait ce qu'il s'était reproché trente ans. Il échappa cependant au gâtisme des derniers mois, à la stupidité des dernières minutes.
J'écris seul.
Ces raisons font que les chapitres qui suivent ne constituent pas, à proprement parler, des mélanges.
Je n'aurais pas écrit si je ne l'avais rencontré et s'il n'était mort. Ou plutôt, ces chapitres, si je ne l'avais pas rencontré, ne présenteraient pas cette chaleur, ni cette inutile complication. Ils portent sa marque : sa bonté, son inquiétude. J'espère que certains trouveront de quoi penser, et peut-être de quoi lui rendre justice.
Je souhaite lui offrir ces mélanges.
Il a passé ses derniers instants en compagnie d'une sœur, d'une ancienne épouse. D'autres amis veillaient, plus loin. Son énergie et son intelligence n'étaient pas intactes. Il croyait en Dieu : la douleur et les frissons ajoutaient à la peur de mourir la peur de se trouver devant un juge qui lui reprocherait ce qu'il s'était reproché trente ans. Il échappa cependant au gâtisme des derniers mois, à la stupidité des dernières minutes.
J'écris seul.
Ces raisons font que les chapitres qui suivent ne constituent pas, à proprement parler, des mélanges.
Je n'aurais pas écrit si je ne l'avais rencontré et s'il n'était mort. Ou plutôt, ces chapitres, si je ne l'avais pas rencontré, ne présenteraient pas cette chaleur, ni cette inutile complication. Ils portent sa marque : sa bonté, son inquiétude. J'espère que certains trouveront de quoi penser, et peut-être de quoi lui rendre justice.
Je souhaite lui offrir ces mélanges.
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