Après l'explication des "mélanges offerts".
Ceux qui régnaient alors étaient méprisés. Ils n'étaient pas pires que d'autres, ils étaient sans doute sincères, honnêtes. Ils étaient intelligents, une intelligence dont on n'aurait pas à douter. Par moments, et aux moments les plus graves, c'était d'ailleurs leur souci, de n'être qu'intelligent, de faire tourner mieux que personne la machine, de faire tourner ce qui devait tourner, d'administrer et de se montrer compétents, mais de détachement, peut-être d'originalité, de scrupules en un mot, ils étaient incapables.
Ils étaient méprisés pour de mauvaises raisons : ils n'incarnaient pas, ne faisaient pas vibrer, et certes, être falot, s'exprimer gauchement ou ne pas s'exprimer, ne pas savoir mentir et commettre les bourdes d'usage est la marque des hommes d'États par défaut, qui eurent une chance certaine, le génie des circonstances, l'intelligence impeccable, rien d'autre. Voici les noms : X. D. J. L. L.
On l'a exprimé différemment, et peut-être n'avait-on pas tort. Ils n'avaient pas de vision de la France (nous nous approchons). Ils n'avaient pas de projet. Mieux encore, ce n'était pas leur projet. Ils étaient peut-être convaincus, mais ce qu'ils menaient et menaient si bien, ils ne l'avaient pas décidé. Ce n'était pas leur machine qu'ils faisaient tourner. Ils ajustaient mais ne maîtrisaient pas. Voici une autre liste et d'autres noms : A. B. C. D. E. D'autres noms pouvaient pareillement les remplacer, se montrer pareillement intelligents, compétents, cravatés. C'étaient les mêmes.
Ils étaient en charge de ce destin que d'autres avaient choisi, ou plutôt auquel d'autres avaient consenti, puisqu'aucune force humaine ne pouvait se présenter et dire, avec orgueil : voici ma volonté que j'exerce. Les choses et les hommes roulaient par toute la terre [cf]. Ils s'en réjouissaient, et semblaient acquiescer.
Ceux qui régnaient alors étaient méprisés. Ils n'étaient pas pires que d'autres, ils étaient sans doute sincères, honnêtes. Ils étaient intelligents, une intelligence dont on n'aurait pas à douter. Par moments, et aux moments les plus graves, c'était d'ailleurs leur souci, de n'être qu'intelligent, de faire tourner mieux que personne la machine, de faire tourner ce qui devait tourner, d'administrer et de se montrer compétents, mais de détachement, peut-être d'originalité, de scrupules en un mot, ils étaient incapables.
Ils étaient méprisés pour de mauvaises raisons : ils n'incarnaient pas, ne faisaient pas vibrer, et certes, être falot, s'exprimer gauchement ou ne pas s'exprimer, ne pas savoir mentir et commettre les bourdes d'usage est la marque des hommes d'États par défaut, qui eurent une chance certaine, le génie des circonstances, l'intelligence impeccable, rien d'autre. Voici les noms : X. D. J. L. L.
On l'a exprimé différemment, et peut-être n'avait-on pas tort. Ils n'avaient pas de vision de la France (nous nous approchons). Ils n'avaient pas de projet. Mieux encore, ce n'était pas leur projet. Ils étaient peut-être convaincus, mais ce qu'ils menaient et menaient si bien, ils ne l'avaient pas décidé. Ce n'était pas leur machine qu'ils faisaient tourner. Ils ajustaient mais ne maîtrisaient pas. Voici une autre liste et d'autres noms : A. B. C. D. E. D'autres noms pouvaient pareillement les remplacer, se montrer pareillement intelligents, compétents, cravatés. C'étaient les mêmes.
Ils étaient en charge de ce destin que d'autres avaient choisi, ou plutôt auquel d'autres avaient consenti, puisqu'aucune force humaine ne pouvait se présenter et dire, avec orgueil : voici ma volonté que j'exerce. Les choses et les hommes roulaient par toute la terre [cf]. Ils s'en réjouissaient, et semblaient acquiescer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire