Elle n'était pas brûlante, mais il me fallait tremper cette épée. Je savais que je ne tranchais rien. Mouliner, fendre et frapper m'était possible. Mais pour ce qui est de toucher, de savoir si les coups portaient, et où les porter... Je me sentais fiévreux, et sans fièvre, ce qui revient au même. Un but me manquait. La frénésie succède au calme, sans que l'on puisse dire s'il y a eu frénésie et calme, sans pouvoir tracer une limite. La frontière n'était pas floue ou progressive. Seulement, qu'y avait-il à séparer ? Voilà, un but me manquait. Les secrets ressorts seraient délivrés, la force libérée, le coup porterait, trancherait.
Fiévreux, sans fièvre, me voilà arpenteur, inquiet, compulsif, les volumes passent sous mes doigts, les journaux, magazines, témoignages ; plus tard, saint François, parlant aux oiseaux, aux fusées, d'un calme soutenu, la révélation ne saurait tarder. Ciel scruté, contemplation pénibles, passer vingt pages, ouvrir un instant et bâiller aux corneilles.
Julien Queuille était déjà apparu. Le nom revenait, que je le lise ou y pense. Il m'empêchait de trouver ce que je cherchais. La distance entre ce qu'il était et ce que je prévoyais de faire m'empêcher d'y penser. Le nom revenait pourtant, et ce qui s'y attachait.
Julien Queuille était déjà apparu. Le nom revenait, que je le lise ou y pense. Il m'empêchait de trouver ce que je cherchais. La distance entre ce qu'il était et ce que je prévoyais de faire m'empêcher d'y penser. Le nom revenait pourtant, et ce qui s'y attachait.
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