jeudi 14 octobre 2010

178. PARTIE II. Avant notre rencontre (2).

Le **/**/**** volait la voiture de ***. Nous aimons les symboles. Nous nous rappelons de cette date. C'était un homme […] qui est-il ?

Oublions tout système de causes. Ce jour là, le monde dans lequel nous vivons change. Bien sûr, rien n'a bougé dans l'exactitude du monde, si ce n'est la manière dont nous l'appréhendons. Nous aimions nous faire peur. Les frissons menaient notre vie, et nos lectures, et les journaux, les frissons qu'ils faisaient naître, nos peaux parcourues. Nous étions sur le pont d'un bateau et ce qui se brisait plus bas nous menaçaient et nous grisaient de nous menacer. Ce jour est une angoisse nouvelle. Une question était posée, et plus clairement qu'avant. En posant les choses si simplement, nous étions plus ronflants, plus tonitruants, et regardions enfin, fût-ce au prétexte de vendre du papier, notre destin tragique. Ce n'étaient pas les morts à venir, les choix terribles qui faisaient qu'il était tragique, seulement notre impuissance.

La question était : « Que deviendrons-nous ? ».

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